
Une récente annonce faite le 18 février 2021 par Crédit Suisse met en avant la volonté du groupe bancaire d’accroitre le volume de ses prêts. Il pourra ainsi profiter de l’explosion de la multiplication des introductions en bourse. Cela aidera la structure bancaire qui a basculé dans le rouge au quatrième trimestre de 2020 à cause de la faiblesse des taux d’intérêt et des provisions liées à un ancien litige juridique.
Des pertes considérables enregistrées par Crédit Suisse
Lors du dernier trimestre de 2020, Crédit Suisse a enregistré une sérieuse perte de 353 millions de francs suisses, soit 326 millions d’euros. La raison : une provision de 757 millions de francs suisses découlant d’un litige aux États-Unis.
Le groupe bancaire avait déjà averti dès le début de janvier qu’il pourrait réaliser une perte nette au quatrième trimestre. Cela fait suite à l’augmentation de 850 millions de dollars d’une provision liée à un litige de longue date aux États-Unis qui concerne un titre émis en 2007 et garanti par des créances hypothécaires résidentielles (RMBS). Le directeur général de Crédit Suisse, Thomas Gottstein, se montre confiant malgré tout. Il estime que l’établissement bancaire a réalisé une bonne performance opérationnelle au sein de la gestion de fortune et de la banque d’investissement tout en réglant des affaires historiques. Il s’en réjouit, car l’environnement de 2020 était assez difficile aussi bien pour la société que pour l’économie.
Un plan de relance des activités mis en place
Après avoir connu une année agitée marquée par le départ de son directeur général Tidjane Thiam et les effets du coronavirus, Crédit Suisse croit malgré tout en l’avenir. Une sorte de plan de relance de ses activités est mise en place avec notamment la poursuite de l’accélération de sa croissance dans la gestion de fortune. En outre, l’établissement continue à réaliser des revenus durables dans la banque d’investissement. Il est également bon d’indiquer la volonté du groupe de se tourner vers le numérique dans ses activités de banque de détail en Suisse et le lancement de son programme de rachat d’actions.